Marc Chevillon
Maire de Remilly-en-Montagne
2021 a succédé à 2020 et 2022 risque à nouveau d’apporter son lot de situations anxiogènes face à la crise sanitaire. Nous en sommes conscients et je ne vais pas revenir là-dessus.
Cette année 2021 a vu arriver l’internet par la fibre dans nos maisons et je remercie le Conseil Départemental qui a conduit ces opérations. La mise en place du relais de téléphonie mobile devrait avoir lieu dans les mois qui viennent et nous aurons donc une couverture 4G uniforme. Les communications municipales sont plus efficaces grâce à l’application « Panneau Pocket » et vous êtes nombreux à l’utiliser. L’échéancier des travaux de rénovation de notre église est déterminé et nous préparons la première phase qui devrait démarrer à l’automne.
Je remercie les adjoints et les conseillers municipaux pour leur engagement et en particulier Guy Garrot qui s’investit sans compter, Nicolas Gendulphe qui a repris le relais de « La Sirène », Vincent Lemonde qui a créé le site internet, Pascale Ducamin qui, avant de nous quitter, avait planté les fleurs, tous ceux qui les ont arrosées, Lili Jaxon, Serge Derepas et Pierre Buchin qui ont aidé au point à temps. Merci enfin à toute l’équipe de la Chassignole pour la qualité de ses propositions.
Pour notre Communauté de Communes, 2021 a été l’année de l’eau et la mise en place de la régie a fortement impacté les services. La première facture est finalement arrivée et il reste beaucoup à faire pour que cette gestion soit maîtrisée. Mais j’ai déjà pu en apprécier les effets : à la moindre panne ou coupure, on peut téléphoner et échanger avec un agent plutôt qu’un serveur vocal. Une solution est vite apportée et je trouve que c’est un beau progrès.
La fonction de Maire ou de Vice-Président de la CCOM n’est pas toujours simple et je voudrais évoquer une situation qui me semble exacerbée depuis le début du mandat. Comme dans n’importe quelle structure, nous avons notre lot de détracteurs. Ceux qui, non contents de ne rien faire pour faire évoluer les choses, passent leur temps à critiquer et à détruire ce que d’autres construisent. Aucun système n’est parfait mais, à mon sens, notre engagement au service du public, qu’il soit municipal ou intercommunal, doit s’efforcer d’être constructif et bienveillant.
Je reste déterminé et optimiste et j’aimerais citer Eric Lenoir. Il est paysagiste, pépiniériste et naturaliste dans l’Yonne. Il vient de publier le « Grand traité du jardin punk » :
On ne sauvera pas tout, c’est un fait. On n’empêchera pas le réchauffement climatique, on ne fera pas renaître la totalité des espèces qui auront disparu, et on devra sûrement composer avec des réserves d’eau douce faibles sur des terres habitables moins vastes qu’aujourd’hui. Mais nous n’avons aucune raison de penser que tout ce que nous faisons aujourd’hui pour améliorer les conditions de vie de ce qui nous survivra sera vain. Bien au contraire : chacun des jalons que nous posons, chaque ligne que nous écrivons, chaque graine que nous semons sont autant d’outils, d’abris, de savoirs, de refuges, d’aliments à venir potentiels dans un avenir dont, malgré toutes nos inquiétudes légitimes, nous ignorons à peu près tout. Toutes les actions que nous menons aujourd’hui ont donc fondamentalement un rôle à jouer dans l’amoindrissement des maux à venir. Et ça, c’est une bonne raison de continuer le chemin… et d’en être heureux !
Soyons donc heureux de continuer le chemin ensemble et en bonne santé en 2022. Amicalement
Marc Chevillon
